La fréquence dans la distribution autant que la qualité et la quantité d’aliments est variable d’un reptile à l’autre. Les régimes alimentaires sont des plus variés et parfois des plus complexes.
Les besoins alimentaires sont déterminés par la T° et le degré d’activité des animaux. Plus celles-ci sont élevées, plus la recherche de nourriture augmentera. Les Sauriens et les Chéloniens ont une plus grande activité que les Ophidiens, c’est pour cela qu’ils auront un apport de nourriture journalier, mais les quantités distribuées seront plus faibles en fonction de l’augmentation de leur poids corporel.
Pourtant, si les critères biologiques de base sont respectés, c’est à dire une activité optimale dans de bonnes conditions climatiques, les Ophidiens peuvent absorber des quantités surprenantes de proies avec des risques d’engraissement relativement limités. Ce qui ne sera pas forcément le cas des Sauriens qui risquent plus facilement l’obésité ou la goutte. Il ne faut pas oublier que les fréquences des nourrissages et la quantité doivent être régulières selon l’âge de l’animal, et devront suivre les besoins nutritionnels.
Chez les reptiles diurnes, la distribution de nourriture doit se faire en milieu de journée, après qu’ils se soient chauffés un bon moment pour accumuler une bonne quantité d’énergie pour une digestion parfaite. Ceci est surtout important chez les Sauriens et Chéloniens à régime végétarien.
Chez les Ophidiens, plus l’âge est avancé moins les besoins énergétiques sont élevés, et des repas tous les mois, et même tous les deux mois chez les très gros boïdés seront suffisants. En période d’hibernation ou de périodes maigres, l’animal puisera sur ses réserves graisseuses accumulées lors des mois précédents.